Lorsque l’on évoque ces simples noms : ATACAMA… SALAR D’UYUNI… ALTIPLANO : notre cœur de rêveur et d’aventurier s’emballe et notre imaginaire s’envole. On a donc espéré ce voyage depuis longtemps. Ce périple atypique vous mène au cœur des hauts plateaux du Chili et de la Bolivie. Vous partez explorer les régions du désert d'Atacama, du salar d'Uyuni ou encore du Grand Nord chilien ainsi que les villes coloniales de Potosí et Sucre. Plus qu'un voyage, ce circuit extrêmement complet vous emmène à la rencontre des communautés locales, entre nuit chez l'habitant et tourisme équitable, sans jamais faire l'impasse sur les paysages spectaculaires que vous offrent volcans, salars et lagunes. Une expérience autochtone que vous n'êtes pas prêt d'oublier.
Ce circuit a été établi de façon à respecter les paliers d’acclimatation à l’altitude.
Il est cependant fortement conseillé de consulter votre médecin, car le corps est soumis à rude épreuve: 4990m d’altitude au plus haut et niveau de la mer au plus bas.
Se référer en bas de page au paragraphe sur le Mal Aigu des Montagnes.
Jour 1 ARRIVÉE À SANTIAGO – AÉROPORT – CALAMA – SAN PEDRO D’ATACAMA
Jour 2 SAN PEDRO – VALLÉE DE L’ARCOIRIS – YERBAS BUENAS – COMMUNAUTÉ DE COYO & CARAVANE DE LAMAS
Jour 3 SAN PEDRO – PIEDRAS ROJAS – LAGUNE TEBENQUINCHE
Jour 4 LAGUNE TEBENQUINCHE – SAN PEDRO – APRÈS-MIDI LIBRE
Jour 5 SAN PEDRO – VILLAGES ALTIPLANIQUES – CASPANA
Jour 6 CASPANA – GEYSERS DU TATIO – SAN PEDRO – APRÈS-MIDI LIBRE
Jour 7 SAN PEDRO – LAGUNA VERDE & BLANCA (bolivie) – LAGUNA COLORADA
Jour 8 LAGUNA COLORADA – DÉSERT DE SILOLI – ROUTE DES JOYAUX – SAN JUAN
Jour 9 SAN JUAN DE ROSARIO – SALAR DE UYUNI – ISLA INCAHUASI – UYUNI – POTOSÍ
Jour 10 POTOSÍ – SUCRE – APRÈS-MIDI LIBRE
Jour 11 SUCRE – MARCHÉ DE TARABUCO – RENCONTRE COMMUNAUTÉ DE CANDELARIA – SUCRE
Jour 12 SUCRE – TREK CRATÈRE DE MARAGUA – SUCRE
Jour 13 SUCRE – POTOSÍ – VISITE LIBRE DE LA VILLE
Jour 14 POTOSÍ – VISITE DE LA MINE CERRO RICO – PALAIS DE LA MONEDA
Jour 15 POTOSÍ – UYUNI – JIRIRA
Jour 16 JIRIRA – SALAR DE COIPASA – COLCHANE (CHILI)
Jour 17 COLCHANE – ISLUGA – SALAR DE SURIRE – GUALLATIRE
Jour 18 GUALLATIRE – PARQUE NATIONAL LAUCA – PARINACOTA – SOCOROMA – BELÉN
Jour 19 BELÉN – TICNAMAR – TIMAR – CODPA
Jour 20 CODPA – OFRAGÍA – CODPA
Jour 21 CODPA – PETROGLIPHES VALLÉE DE CAMARONES – LA TIRANA – PICA
Jour 22 PICA – LOS PINTADOS – SANTA LAURA – HUMBERSTONE – IQUIQUE
Jour 23 IQUIQUE – AÉROPORT – VOL SANTIAGO DU CHILI
Jour 24 SANTIAGO DU CHILI – AÉROPORT – VOL INTERNATIONAL POUR L’EUROPE
Impossible de passer à côté des paysages sublimes du Désert d’Atacama ou du Salar d'Uyuni, en dépit de la haute fréquentation de ses sites. Aussi Autochtone Voyage s’efforce de dénicher des activités peu proposées, des nuits chez l'habitant, des rencontres avec les populations locales permettant ainsi au voyageur de découvrir un autre visage du pays.
En choisissant ce circuit, vous participez à la restauration et à la conservation du patrimoine culturel andin : les bénéfices générés par l’association sont totalement et directement réinvestis dans de nouveaux projets culturels. Vous offrez également aux populations et aux communautés autochtones, la possibilité d’être de véritables acteurs du tourisme local.
Arrivée à l’aéroport de Santiago du Chili à 09h15, accueil par votre accompagnateur francophone. Nous récupérons puis ré-enregistrons nos bagages pour notre vol national à destination du nord du Chili.
Déjeuner libre.
Départ du vol national vers 13h15.
Arrivée en milieu d’après-midi à Calama où nous retrouvons notre chauffeur afin de rejoindre le petit village de San Pedro d’Atacama situé à environ 1h15 de route.
Repas: Libres
Hébergement: Nuit en hôtel, en chambre double avec SDB privée
Ce matin, nos aventures commencent à 90km de San Pedro d’Atacama, non loin du petit village de Rio Grande et de sa rivière éponyme. Cachée à 3200m d’altitude dans les méandres rocheux de la Cordillère de Domeyko, la Vallée de l’Arcoiris est un canyon aux parois multicolores peintes par sa composition riche en minéraux.
Une courte balade permet de profiter de la splendeur du paysage offerte par une palette de couleur arc-en-ciel remarquable jadis mise à nue par la fonte glacière puis par l’érosion de milliers d’années.
Sur le chemin du retour, les pétroglyphes de Yerbas Buenas témoignent des traditions ancestrales de civilisations passées.
Retour sur San Pedro pour un déjeuner gustatif à base de produits du terroir dans la communauté locale de Coyo.
Milieu d'après-midi: ce tour de l’oasis de Coyo, partie intégrante de San Pedro s’accompagne également d’une visite chez les habitants de la communauté, qui nous dévoile leur savoir-faire et leurs anecdotes. En fin d’après-midi, nous retrouvons une llamera, une bergère de lamas!
Sur les pas des caravanes ancestrales de lamas, notre amie Lickan Antay partage son savoir sur sa culture et ses légendes en notre compagnie et celles de nos fidèles camélidés.
Pour cela, une promenade dans l’oasis est prévue, chacun accompagné de son lama !
Kilométrage : / - Durée : promenade de 1h à pied environ en comptant les multiples arrêts – Niveau: Terrain plat, légèrement caillouteux à certains endroits – Dénivelé : aucun – Altitude : 2450m
A noter: Selon disponibilités, possibilité d’inversion de la matinée et de l’après-midi.
Repas: BL
Hébergement: Nuit en hôtel, en chambre double avec SDB privée.
Nous partons dans les hauteurs de la Cordillère, aux abords de l’Argentine afin de découvrir le salar de Talar, sa lagune turquoise et le rouge flamboyant des Piedras Rojas - pierres rouges. Nous visitons également les lagunes de Miscanti et Miñiques. Cette partie de la réserve de Los Flamencos nous permet d’observer de nombreuses espèces d’oiseaux dont le flamant rose. Si nous sommes chanceux, nous y apercevrons peut-être des vigognes, des renards…
Après le déjeuner, nous nous promenons dans les petits villages de la Pré-Cordillère: Socaire et Toconao. Nous prenons ensuite la direction du nord du Salar d’Atacama et de la Lagune Tebenquinche, où un campement nomade nous attend.
Nous observons un coucher de soleil spectaculaire avec la possibilité d’admirer les volcans grâce à l’effet miroir que nous offre la lagune.
C’est sous le ciel étoilé le plus beau de la planète, que nous passons la nuit, seuls au monde. Inédit! Exclusif! Inoubliable!
A Noter: Se référer au calendrier lunaire 2018 ci-dessous. Le 06 octobre correspond à une nuit relativement bonne pour observer les étoiles. Cela dépendra évidemment du climat de cette nuit-là, si le ciel est dégagé ou non.
Repas: BLD
Hébergement: Nuit sous tente, lits dortoirs, confort sommaire, expérience unique.
Réveil avec le soleil suivi d’un petit-déjeuner que nous avons la chance de partager tous ensemble en plein cœur du Désert d’Atacama.
Depuis notre campement, découverte de la Lagune Tebenquinche, située environ 30km au sud de San Pedro : sa croûte salée qui pointe son nez au travers des eaux peu profondes et ses oiseaux dont le fameux flamant rose.
Une baignade est possible dans les trous des yeux du salar : Ojos del Salar, production d’un effet karstique ainsi que dans la lagune Cejar où vous pouvez expérimenter l'effet de flottaison totale.
Retour sur San Pedro vers 11h/12h00. Le déjeuner et l’après-midi sont libres afin de se reposer du rythme soutenu de notre séjour. Vous pouvez également compléter quelques achats artisanaux et déambuler dans les rues en terre de la charmante oasis. L’église et la place ombragée invite à la flânerie.
Repas: B
Hébergement: Nuit en hôtel, en chambre double avec SDB privée.
En milieu de matinée, nous partons à la découverte de petits villages isolés, nichés dans les canyons des contreforts de la Cordillère. Là, les cultures en terrasses depuis plusieurs siècles se nourrissent des rus dévalant depuis les hauteurs majestueuses des volcans alentours.
A 30km environ, au nord-ouest de Calama, se trouve le hameau de Chíu Chíu. L’incontournable église de San Francisco est construite en 1611, ce qui fait d’elle la plus ancienne du Chili. Son charme pittoresque réside notamment dans sa construction entièrement en adobe – chaux – et en bois de cactus.
Nous rejoignons ensuite le bourg d’Ayquina, ancien campement nomade, où 50 personnes, descendants pré-incas vivent à 3000m d’altitude.
Aussi étrange qu’isolé, Ayquina est le seul village du Chili à posséder un propriétaire (dans ce cas présent, il s’agit d’un regroupement de propriétaires).
Nous gagnons toujours plus en altitude jusqu’à atteindre Toconce, situé à 3350m, sur les hauteurs de la rivière éponyme, dominant les volcans de Paniri, Toconce et León.
Puis nous terminons cette journée par la visite de Caspana, la superbe petite église de San Juan, son clocher, datant de 1641 et classé Monument National et Historique.
Repas: BLD
Hébergement: Nuit chez l’habitant.
Départ entre 04h et 05h30 du matin (selon l’heure du lever du soleil) pour rejoindre le plateau géothermique du Tatio. Alors que le soleil se lève sur les Andes, nous admirons les nombreuses fumerolles et geysers jaillir du sol, tout en savourant un petit-déjeuner bien mérité, en plein-air.
La matinée se poursuit autour du site et de ses curiosités : boues bouillonnantes, observation de la faune locale et possibilité de se baigner dans les eaux chaudes thermales du Tatio.
Sur le chemin du retour, nous ferons de multiples arrêts afin d’admirer les paysages variés que l’obscurité de la nuit nous a dissimulé tôt ce matin.
Retour au village aux alentours de 12h00.
Déjeuner et après-midi libre.
A Noter: Prévoir un bonnet, des gants, une écharpe, un maillot de bain et une serviette de bain.
Au lever du soleil, les températures hivernales peuvent descendre jusqu’à -22°C. En été, le thermomètre oscille entre -5 et 5°C.
Repas: B
Hébergement: Nuit en hôtel, en chambre double avec SDB privée.
Nous prenons la route pour le passage frontière d’Hito Cajón, situé à 45km de San Pedro. Aux pieds des volcans, à 4200m d’altitude, nous embarquons à bord des 4x4.
Les lagunas Blanca et Verde, surplombées par les majestueux volcans Licancabur et son frère Jurique, offrent de magnifiques teintes émeraudes.
La journée se poursuit entre formations de pitons rocheux érodés, montagnes colorées, le tout sur un plateau désertique nommé Dali, pour sa palette de couleurs variées.
Nous effectuons un bref arrêt aux thermes de Polques.
Puis nous atteignons l’altitude maximum de 4990m sur le site de Sol de Mañana, constellé de cratères, de geysers et de fumerolles.
Nous terminons la journée aux bords de la Laguna Colorada, d’une intense couleur rouge, obtenue par la présence de millions de micro-organismes appelés artémia.
A Noter: -En fonction de l’affluence, les passages frontières peuvent parfois être longs.
-Ce séjour dans l’Altiplano du jour 8 au jour 10 s’effectue en 4x4, divisant ainsi le groupe dans différents véhicules selon le nombre de passagers total.
Repas: BLD
Hébergement: Nuit en refuge d’altitude, en chambre double avec SDB privée, confort sommaire
Nous poursuivons toujours plus au nord et traversons le désert de Siloli et ses fameux « Arbre de Pierre » et « collines aux 7 couleurs » ; où nous aurons peut-être l’occasion de croiser le chemin des vizcachas, un rongeur typique de l’Altiplano.
Notre itinéraire nous conduit ensuite sur la « Route des joyaux », en direction des lagunes Honda, Ch’arkota, Hedionda et Cañapa où nous aurons l’occasion d’observer les différentes espèces de flamants roses.
Nous nous arrêtons pour admirer les fumerolles du volcan Ollague (situé au Chili). Le mirador se situe sur un superbe champ de rhyolite, une roche magmatique volcanique de couleur rosée.
Nous redescendons ensuite vers le Salar de Chiguana situé à 3650m d’altitude, s’étendant au pied du volcan Tomasamil (5870m).
Arrêt à San Juan de Rosario où la culture de la Quinoa et l’élevage de lamas font vivre ce petit village, surtout connu pour son musée de plus de 300 pièces archéologiques des civilisations passées : Tiwanakus, Señorios puis Incas.
Repas: BLD
Hébergement: Nuit en hôtel de sel, en chambre double avec SDB privée, confort sommaire
Désert d’Uyuni, le plus vaste désert de sel au monde, son blanc immaculé, ne semble pas offrir d’horizon, au point de se demander où nous conduit notre périple. C’est alors que se dévoile sous nos yeux ; l’Isla Incahuasi, une ile d’origine volcanique recouverte d’une centaine de cactus. Nous posons pieds sur l’ile (entourée d’eau pendant la saison des pluies, la rendant alors inaccessible) afin d’y effectuer une courte promenade.
Nous faisons ensuite cap vers Uyuni, en continuant notre traversée de ce spectaculaire Salar au parterre de pavés hexagonaux. Arrivés à Uyuni en début d’après-midi. Suivant les horaires, nous embarquons à bord d’un bus de ligne afin de rejoindre Potosí dans la soirée, située à 4 heures de route environ.
A Noter: -Longue journée de route à prévoir : départ matinal, arrivée tardive.
-Il se peut que nous soyons obligés d’attendre 19h30 avant de pouvoir prendre le bus pour Potosí. Il faudrait alors prévoir une arrivée à Potosí vers 23h30. Dans ce cas-là, nous laisserions nos affaires auprès du contact local afin de pouvoir déambuler dans les rues d’Uyuni.
Repas: BL
Hébergement: Nuit en chambre double avec SDB privée.
Nous nous dirigeons vers la gare routière afin de rejoindre Sucre, la capitale de la Bolivie. Arrivés à Sucre vers 13h00, transfert et installation sur le lieu d’hébergement.
La fin d’après-midi est libre pour découvrir les joyaux de la cité coloniale, riche de presque 500 ans d’histoire.
Ne manquez pas le centre historique, le couvent de la Recoleta, ses superbes patios et son cèdre millénaire, la Casa de la Libertad ou encore les deux magnifiques Musée d’Art Indigène – ASUR, et Musée National Ethnographique et Folklorique – MUSEF.
19h30, vous vous rendez ce soir au diner spectacle de danses folkloriques boliviennes au Centre Culturel Origenes.
A Noter : -La visite de la Casa de la Libertad n’est possible que du mardi au dimanche matin.
-Les Musées ASUR et MUSEF sont ouverts du lundi au samedi de 09h30 à 12h et de 14h30 à 18h00.
Repas: BD
Hébergement: Nuit en chambre double avec SDB privée.
Départ pour le village de Tarabuco réputé pour son marché artisanal de textile.
Nous ne manquons pas de passer à travers les étals de nourriture où les locaux ont l’habitude de faire leurs courses.
Insolite, couleurs, odeurs et saveurs sont au rendez-vous de cet instant autochtone.
Nous poursuivons notre route jusqu’au village de Candelaria où une famille de tisserand nous accueille. Au programme de cette rencontre avec la communauté, une visite du musée du textile, du centre de santé, de l’école, d’une hacienda datant du XIXe siècle ponctué d’un déjeuner chez l’habitant.
Retour à Sucre dans l’après-midi.
A Noter: Cette excursion est possible uniquement le dimanche.
Repas: BL
Hébergement: Nuit en chambre double avec SDB privée.
Petite expédition 4x4 en direction de Chataquila (3550m d’alt.) où ne manquons pas d’admirer la chapelle éponyme.
Une belle randonnée sur un chemin inca nous conduit jusqu’à Chaunaca.
Nous rejoignons en 4x4 l’intérieur du cratère de Maragua.
La Grotte du Diable nous dévoile une étonnante cascade proche de laquelle nous pique-niquons.
Le chemin de retour vers Sucre nous permet de contempler une vue magistrale du cratère de Maragua puis une seconde toute aussi belle, dominant l’ensemble de la capitale bolivienne.
Kilométrage: 6km – Durée: 3h heures environ – Niveau: Terrain pierreux sans grandes difficultés techniques, descente par un escalier pré inca – Dénivelé : +70/-770m
A Noter: Cette journée est prévue en 4x4, divisant ainsi le groupe dans différents véhicules selon le nombre de passagers total.
Repas: BL
Hébergement: Nuit en chambre double avec SDB privée.
Nous quittons la jolie Sucre en bus de ligne en direction de Potosí vers 10h00. Compter 3h de route.
Le reste de la journée est libre pour visiter le centre historique de la cité coloniale de Potosí.
Repas: B
Hébergement: Nuit en chambre double avec SDB privée.
Visite en service privé des mines du Cerro Rico, d’où les Espagnols extirpèrent beaucoup d’argent. Un premier stop nous conduit à travers le Marché Minier appelé le Calvaire, où vous pouvez acheter des feuilles de coca ou du matériel à offrir aux ouvriers que vous aurez l’occasion de croiser.
Visite extérieure de la mine et de la raffinerie. Le guide local nous compte les coutumes, les traditions et anecdotes de la vie à la mine.
L’après-midi est consacré à la visite de la Casa Nacional de la Moneda où la monnaie de la couronne espagnole fut frappée jusqu’au XIXe siècle.
A Noter: -La visite du Cerro Rico est possible tous les jours. Cependant, les mineurs ne travaillent pas le dimanche et l’activité est réduite le samedi et le lundi.
-La Casa Nacional de la Moneda est fermée le lundi et le dimanche après-midi.
Repas: B
Hébergement: Nuit en chambre double avec SDB privée, petit hôtel de confort sommaire.
Nous quittons Potosí, en bus de ligne en direction d’Uyuni, selon les disponibilités et les horaires des bus locaux. Compter 4 h de bus.
La suite de notre expédition 4x4 en direction du Chili débute à Uyuni où nous attend notre équipe pour un départ immédiat jusqu’au hameau de Jirira, notre lieu d’hébergement.
A Noter: Ce séjour dans l’Altiplano du jour 17 au jour 18 s’effectue en 4x4.
Repas: BLD
Hébergement: Nuit en chambre double avec SDB privée confort sommaire.
Après le petit-déjeuner nous faisons route jusqu’au Chili, traversant le Salar de Coípasa. A la frontière, vers 15h00 environ (horaire bolivien), nous changeons de chauffeur et de véhicule.
Transfert jusqu’au lieu d’hébergement.
A Noter: -Les passages frontières peuvent parfois être longs en fonction de l’affluence.
-L’équipe de chauffeur/guide et véhicule bolivienne est remplacée par l’équipe chilienne.
Repas: BL
Hébergement: Nuit dans l’unique “hôtel” du village en chambre double avec SDB privée.
Départ en direction du nord afin de traverser le Parc National Volcan Isluga, une suite de hauts plateaux désertiques, de bofedals, de lagunes, de forêts de tamarugal – un arbre typique de la région – et de champs de quinoa – pseudo céréale de l’altiplano.
Nous continuons vers le Salar de Surire, lieu idéal pour admirer les 3 différentes espèces de flamants roses s’envoler au-dessus d’un immense lac salé. Les suris – espèce d’autruche qui donne son nom au parc – les renards, les familles de vigognes, lamas, alpagas et les diverses espèces d’oiseaux qui peuplent les zones marécageuses, gambadent sereinement sur la toundra altiplanique.
Les thermes d’eaux chaudes de Polloquere offrent un moment de détente entourés d’un paysage grandiose.
Nous terminons la journée dans le hameau de Guallatire, aux pieds du volcan actif éponyme, à 4239m d’altitude.
Altitude pour la nuit : 4239m
Repas: BLD
Hébergement: Nuit chez l’habitant, chambre double avec SDB commune
Nous débutons la matinée en empruntant la route internationale en direction de la Bolivie pour rejoindre le Parc National Lauca, appartenant à la réserve mondiale de la biosphère.
Nous effectuons un premier arrêt aux miradors de Chucuyo et des lagunes Cotacotani qui nous régalent d’un paysage époustouflant, composé de lagunes parsemées d’ilots volcaniques, aux pieds de majestueux volcans, entourés de la toundra typique de l’Altiplano.
Voilà que surgit le Lac Chungará situé à 4517m. Un superbe sentier, serpentant au milieu des bofedales – zone marécageuse endémique aux Andes – nous permet d’admirer la beauté et la perfection conique du volcan Parinacota s’élevant fièrement dans le ciel, à 6348m d’altitude.
Puis au milieu d’un paysage typique de l’Altiplano (4423m d’altitude), le pittoresque village d’éleveurs de lamas de Parinacota, classé Monument National, se démarque par son architecture en torchis et le caractère typique de sa petite église, vestiges d’un patrimoine colonial, religieux et aymara.
Nous quittons petit à petit l’Altiplano pour laisser place au paysage de la Précordillère.
Nous effectuons un court passage dans le petit village d’origine précolombienne de Socoroma, trésor patrimonial du Chili. Il se caractérise par sa superbe architecture en adobe, sa sublime petite église et ses innombrables terrasses d’origan.
A proximité du village, des vestiges bien conservés du Chemin de l’Inca, nous plongent plus d’un demi-millénaire en arrière.
Belén, modèle de tourisme patrimonial responsable et durable, est un petit village de la Précordillère composé de maisons, aux façades colorées, construites en adobe.
L’église de la Vierge Candelaria est un des plus beaux exemples de restauration de l’architecture baroque andine de la région.
Accueil par des membres de la communauté de Belén et diner chez l’habitant.
Diner andin typique.
Altitude pour la nuit : 3297m
Altitude maximum : 4520m
Repas: BLD
Hébergement: Nuit chez l’habitant, chambre double avec SDB commune
Ce matin, nous rejoignons le site archéologique de Huaihuarani pour une marche de deux heures environ.
Courte halte dans le village de Ticnamar : sa petite église et son campanile annexe, nichés sous les arbres, sont les vestiges encore debout après divers séismes et inondations. Les habitants ont dû reconstruire leur village sur les flancs de la colline en surplomb de la rivière.
Timar, village pré hispanique constitue notre dernier stop. Une balade à travers ses terrasses de cultures andines ainsi qu’une dégustation de jus naturels à base de fruits frais de la région sont les activités de cette fin de journée.
Nous admirons également les façades des maisons en adobe – boue – récemment restaurées.
Nous rejoignons la petite oasis de Codpa, nichée dans une étroite vallée fertile au milieu des collines désertiques de l’Atacama.
Installation chez l’habitant.
Altitude : 1867m
Repas: BLD
Hébergement: Nuit chez l’habitant, chambre double avec SDB privée
Nous débutons cette journée par la découverte du site archéologique d’Ofragía, témoin d’une ancienne occupation humaine à travers une centaine de pétroglyphes anthropomorphes et zoomorphes.
Puis nous visitons le village de Guañacagua et sa magnifique église de pierres récemment restaurée, dans le respect le plus strict de son style baroque andin d’origine.
Retour à Codpa.
En d’autres temps, Codpa fut appelée “La Capitale” dû à son rôle très important de grenier “à blé” de la région. Codpa ravitaillait à dos de mules et de lamas, aussi bien les villes côtières d’Iquique et d’Arica que les villages de l’Altiplano chiliens et boliviens.
Autres témoins du glorieux passé de Codpa, sa jolie petite église blanche datant du XIXe Siècle et ses vignes importées d’Arequipa (elles-mêmes importées par les colons européens), productrices du fameux vin local appelé le Pintatani.
Un viticulteur local nous ouvre les portes de sa charmante maison logée aux milieux des goyaviers, manguiers, orangers et autres avocatiers. Après la visite de ses installations, nous sommes conviés à la dégustation de sa liqueur artisanale unique au Chili : une recette de 400 ans d’âge qui nous séduira par son goût sucré.
Retour à Codpa pour notre seconde nuit chez l’habitant.
Repas: BLD
Hébergement: Nuit chez l’habitant, chambre double avec SDB privée
Départ de Codpa pour rejoindre la route Panaméricaine, en direction du sud. Nous nous laissons surprendre par l’immensité et les contrastes du Désert d’Atacama, entre oasis cultivées et plaines arides.
La Vallée de Camarones offre de nombreuses possibilités d’admirer des pétroglyphes.
La Quebrada de Tiliviche nous dévoilent un peu de son histoire à travers ses nombreux géoglyphes.
Toujours plus au sud, un détour nous mène jusqu’au fameux géoglyphe de 86m de haut appelé le Géant d’Atacama.
Le village de La Tirana, réputé pour la fête éponyme de la Vierge qui se tient chaque année au mois de juillet, abrite une superbe petite église.
Courte halte à Matilla avant d’arriver à Pica, oasis de fraicheur: nous ne manquons pas de goûter aux fameux jus de fruits exotiques pressés: mangues, goyaves, agrumes… (selon la saison).
Repas: BL
Hébergement: Petite auberge ou petit hôtel au confort simple, en chambre double avec SDB privée.
C’est au milieu du désert que l’impressionnante Réserve Nationale Pampa del Tamarugal jaillit.
Non loin de là, un petit détour par le site des Pintados, nous offre l’occasion d’admirer près de 400 géoglyphes sur les dévers des collines bordant les anciennes routes caravanières.
Les villages fantômes de Santa Laura et Humberstone, Patrimoine de l’UNESCO, témoignent de l’âge d’or du salpêtre (nitrate de potassium).
Nous arrivons à Iquique, zone balnéaire du Chili située entre l’Océan Pacifique et les dunes de la Cordillère de la Côte.
Repas: BL
Hébergement: Nuit en auberge de jeunesse, en chambre double avec SDB privée.
Promenade libre dans le centre historique d’Iquique: ses ruelles piétonnes, ses maisons de style géorgien, ses lions de mer profitant du soleil aux abords des pontons du port.
Transfert à l’aéroport d’Iquique et envol pour Santiago du Chili vers 14h25.
Transfert et installation sur le lieu d’hébergement.
Repas: B
Hébergement: Nuit en auberge de jeunesse, en chambre double avec SDB privée. Hostal Rio Amazonas.
Transfert privé en direction de l’aéroport prévu à 11h ce matin.
Horaire du vol international: 14h15.
Repas: B
Cet itinéraire n’est qu’un échantillon possible des excursions que nous proposons. Il est modifiable et évolutif selon vos envies. N’hésitez pas à nous faire part de vos idées. C’est avec votre collaboration que nous vous créerons un circuit sur-mesure.
-Un guide local francophone avec véhicule privé lors des excursions, sauf mentions contraires. Dans ce cas il s’agit d’un chauffeur-guide hispanophone et/ou anglophone.
-Les transports durant le circuit, que ce soit en bus de ligne, en navette ou véhicule privé comme mentionnés au programme.
-Les excursions décrites dans le programme (sauf les excursions notées « En Option » ou « Libres »).
-Toutes les nuits en hébergement base double avec petit déjeuner (B) que ce soit en Auberges de Jeunesse, Hostals, Bed & Breakfast, Hôtels… Sauf mentions contraires (Refuges, Bivouacs, Bus de ligne …).
-Les repas mentionnés dans le programme : B = Breakfast/Petit-déjeuner ;
L = Lunch/Déjeuner ; D = Diner/Dîner. Les boissons, alcoolisées ou non, ne sont pas incluses et sont à payer sur place à la charge du client (prix majoré du pourboire obligatoire de 10%).
-Les prix des entrées aux sites, parcs et réserves sauf mention contraire dans le « A payer sur place ».
-Assistance 7j/7j, 24h/24h par une équipe francophone.
-Le prix et les disponibilités des vols ne sont pas fixés et sont à confirmer au moment de la réservation.
-Les taxes aéroportuaires locales sont généralement comprises dans le prix du billet (sauf si modification de la compagnie aérienne).
-L’assurance individuelle voyage : annulation, assistance-rapatriement, tous risques.
-Le supplément chambre individuelle (sous réserve de disponibilités – à payer au moment de la réservation).
-Les repas non mentionnés au programme.
-Les vols internationaux Europe/Santiago du Chili/Europe
-Le supplément guide francophone lorsque la prestation est opérée en hispanophone ou anglophone.
-Les frais éventuels de visa.
-L'équipement technique individuel nécessaire à la réalisation des excursions, sauf mentions contraires (chaussures de randonnée, bâtons, sac à dos…).
-Toute prestation non mentionnée dans « le prix comprend ».
-Toute prestation non mentionnée dans « A Payer sur place ».
-Les frais bancaires dans le pays émetteur et dans le pays récepteur concernant le montant total du voyage.
- Toutes les boissons lors des repas, les boissons hors repas et les achats personnels
-Les visites non mentionnées au programme ou notées « En Option » et les visites lors des moments libres.
-Les pourboires
Il est appelé Puna au Chili et en Argentine ou Soroche au Pérou et en Bolivie.
Le Mal Aigu des Montagnes (MAM) survient en général à partir de 3500m d’altitude, lors d’une montée trop rapide en altitude et est provoqué par un manque d’oxygène dans nos poumons.
Il est très fréquent de l’expérimenter, n’importe quel individu peut y être exposé et il est bénin dans la majorité des cas.
Ce mal survient avec la chute de la pression atmosphérique s’accompagnant d’une raréfaction de l’air progressive alors que l’on s’élève en altitude.
Ce syndrome se manifeste par des maux de tête, des nausées, l’essoufflement au repos, une fatigue anormale, des pertes d’équilibres, une irritabilité, une perte d’appétit… Ces symptômes sont récurrents chez la majorité des voyageurs expérimentant l’altitude.
Pris en considération et communiqués à votre guide afin qu’il puisse agir, les maux s’atténuent généralement rapidement.
Cependant ça ne doit pas non plus être pris à la légère.
En cas d’aggravation des symptômes, vous devez immédiatement avertir un médecin, sans quoi vous pourriez vous exposez à des complications cérébrales ou pulmonaires potentiellement fatales :
-Œdème Cérébral de Haute Altitude (OCHA) : il s’agit d’une rétention inhabituelle de liquide dans les tissus du cerveau. Il apparait généralement pendant la phase d’acclimatation. En plus des maux de tête persistants, s’ajoutent des troubles de l’équilibre, des incohérences du comportement, de l’irritabilité, vomissements en jets, trouble de la vision et enfin le coma.
-Œdème Pulmonaire de Haute Altitude (OPHA) : il se caractérise par l’accumulation anormale de liquides dans le tissu pulmonaire. Essoufflement au repos, lèvres bleues, toux sèche, crachats mousseux et rosés sont les symptômes annonciateurs de l’œdème.
Afin de prévenir le mal d’altitude, il est recommandé d’opter pour une acclimatation par étape. C’est pour cela que nos circuits prévoient une montée progressive dans les Andes.
Une fois sur place, nous vous conseillons de vous reposer et de ne pas faire d’efforts physiques importants (courir est à proscrire).
Evitez de trop manger, une nourriture grasse et salée, les viandes rouges et l’alcool.
Veillez à boire beaucoup d’eau pour rester bien hydraté.
Lorsque les symptômes apparaissent, le retour à une altitude basse reste le traitement le plus efficace.
En cas de symptômes léger, la prise d’antalgiques courants (paracétamol et aspirine) peut suffire pour faire disparaitre les maux.
Ne pas s’auto-médicamenter.
Pensez à consulter votre médecin traitant avant le départ.
Les circuits en altitude sont déconseillés aux personnes souffrant de problèmes respiratoires.
Il est important de rappeler que le Chili se situe dans l’hémisphère sud. Les saisons sont donc inversées à celles de l’hémisphère nord.
REGION CENTRALE
Bénéficiant d’un climat de type méditerranéen, la région de Santiago et Valparaiso offre un temps agréable toute l’année avec des étés secs et chauds (28°C) et des hivers doux et humides (9°C) (Saisons inversées à celles d’Europe).
Sur la côte, il est fréquent que la Camanchaca, brume matinale, fasse son apparition.
Chiffres basés à partir de la ville de Valparaiso
GRAND NORD
De Chañaral à Arica, le courant de Humboldt se confronte à l’air chaud d’un anticyclone, empêchant alors tout développement de précipitations. Les nuages s’accumulent sur les flancs de la Cordillère de la Côte, il s’agit de la fameuse Camanchaca.
Les températures à Arica sont chaudes toute l’année : entre 19 et 30°C.
Côté Altiplano, les précipitations sont légions entre novembre et mars. Ce sont donc des mois à éviter car les pistes sont souvent impraticables.
En plein hiver, les chutes de neige sont fréquentes.
Côté températures, le mercure atteint 16°C au maximum en hiver et 25°C en été.
Les variations de températures dues à l’altitude sont importantes, il faut donc prévoir des vêtements chauds pour le matin et le soir.
Les radiations solaires nocives sont à surveiller et à ne pas sous-estimer. Il est impératif de se munir d’un chapeau, de crème solaire et de lunettes de soleil (manches longues recommandées).
Chiffres basés à partir de la ville de Putre
Chiffres basés à partir de la ville d'Iquique
SAN PEDRO D’ATACAMA
San Pedro possède un climat de type désertique. Cependant, situé en altitude, les températures sont moins extrêmes que dans le reste de l’Atacama.
En hiver, entre juin et août, les températures varient entre 0°C et 22°C. En été, de décembre à mars le mercure monte entre 16°C et 32°C.
Les amplitudes thermiques, infligées par le désert et l’altitude, provoquent de grandes variations de température entre les heures de grandes expositions solaires et le reste de la journée. Il faut donc prévoir des vêtements chauds pour le matin et le soir.
Les mois de janvier à mars correspondent à ce que l’on appelle « l’hiver bolivien ». Des pluies sont possibles et les orages électriques sont nombreux.
Les pluies sont en générales courtes et passagères mais dommageables : routes coupées, inondations, fermeture de sites, éboulements…
Les mois de septembre et octobre sont parfois sujets à de vents violents entrainant des tempêtes de sable (100km/h).
Les radiations solaires nocives, amplifiées par des ciels bleus et dégagés, de fortes températures et l’absence d’ombre sont à surveiller et à ne pas sous-estimer. Il est impératif de se munir d’un chapeau, de crème solaire et de lunettes de soleil (manches longues recommandées).
Les Ciels dégagés d’avril à décembre permettent une observation des étoiles optimale. Les mois de janvier à mars sont plus instables, l’observation est possible mais d’avantage sujette à reprogrammation voire à annulation.
Chiffres basés à partir de la ville de San Pedro d’Atacama
Pour un séjour inférieur à 90 jours, il est demandé aux ressortissants de l’Union Européenne, un passeport valide plus de 6 mois après la date retour. La carte de tourisme remise à votre arrivée doit être soigneusement gardée, elle sera réquisitionnée à votre sortie du territoire chilien.
*Informations délivrées à titre indicatif, merci de vérifier auprès des autorités concernées*
Pour les autres nationalités, veuillez consulter auprès du consulat du Chili de votre pays.
Les douanes chiliennes représentées par le SAG (Service Agricole et du Bétail) sont extrêmement rigoureuses. La géographie insulaire du pays (cernée par les Andes au nord et à l’est, par le Pacifique à l’ouest) la protège naturellement des maladies, virus et autres bactéries. A votre arrivée sur le territoire (par voie terrestre ou aérienne), un document de déclaration du contenu de vos effets personnels est à remplir. Il est notamment interdit d’introduire sur le territoire des produits d’origines animales et végétales. Vos bagages sont inspectés avec soin et attention. Les douaniers accompagnés de leurs chiens ne plaisantent pas et tout manquement à la règle s’accompagne d’une amende sévère.
Exemple classique : le trognon de pomme !
-Aucune vaccination n’est exigée à l’entrée sur le territoire chilien.
Il est recommandé d’être à jour avec les vaccins DTCP. Sont conseillés également : les vaccins contre l’hépatite A et B et la fièvre typhoïde.
*Information délivrée à titre indicatif, merci de vérifier auprès de votre médecin traitant*
-L’eau du robinet est potable, cependant, par précaution, il est préférable de consommer de l’eau minérale (notamment dans les régions centrale jusqu’au grand nord où les sols sont très minéraux).
Il est appelé Puna au Chili et en Argentine ou Soroche au Pérou et en Bolivie.
Le Mal Aigu des Montagnes (MAM) survient en général à partir de 3500m d’altitude, lors d’une montée trop rapide en altitude et est provoqué par un manque d’oxygène dans nos poumons.
Il est très fréquent de l’expérimenter, n’importe quel individu peut y être exposé et il est bénin dans la majorité des cas.
Ce mal survient avec la chute de la pression atmosphérique s’accompagnant d’une raréfaction de l’air progressive alors que l’on s’élève en altitude.
Ce syndrome se manifeste par des maux de tête, des nausées, l’essoufflement au repos, une fatigue anormale, des pertes d’équilibres, une irritabilité, une perte d’appétit… Ces symptômes sont récurrents chez la majorité des voyageurs expérimentant l’altitude.
Pris en considération et communiqués à votre guide afin qu’il puisse agir, les maux s’atténuent généralement rapidement.
Cependant ça ne doit pas non plus être pris à la légère.
En cas d’aggravation des symptômes, vous devez immédiatement avertir un médecin, sans quoi vous pourriez vous exposez à des complications cérébrales ou pulmonaires potentiellement fatales :
Afin de prévenir le mal d’altitude, il est recommandé d’opter pour une acclimatation par étape. C’est pour cela que nos circuits prévoient une montée progressive dans les Andes.
Une fois sur place, nous vous conseillons de vous reposer et de ne pas faire d’efforts physiques importants (courir est à proscrire).
Evitez de trop manger, une nourriture grasse et salée, les viandes rouges et l’alcool.
Veillez à boire beaucoup d’eau pour rester bien hydraté.
Lorsque les symptômes apparaissent, le retour à une altitude basse reste le traitement le plus efficace.
En cas de symptômes léger, la prise d’antalgiques courants (paracétamol et aspirine) peut suffire pour faire disparaitre les maux.
Ne pas s’auto-médicamenter.
Pensez à consulter votre médecin traitant avant le départ.
Les circuits en altitude sont déconseillés aux personnes souffrant de problèmes respiratoires.
La monnaie locale est le peso chileno (CLP) majoritairement indiqué avec le sigle $.
1 € (EUR) = 771,93$ (CLP) – en mars 2016
Les espèces en euros et en dollars américains sont facilement échangeables dans les banques ou dans les maisons de change.
Les cartes bancaires sont désormais monnaie courante en ville, pour des achats auprès de restaurants ou de grandes enseignes.
On trouve des distributeurs automatiques partout. Il faut cependant prévoir des sommes importantes pour vous rendre dans les régions plus isolées. En période de forte affluence, les distributeurs sont souvent pris d’assaut et ne sont pas toujours approvisionnés rapidement.
Le coût de la vie au Chili est relativement élevé. Par exemple, un plat au restaurant vous coûtera entre 20 et 25€ sur l’île de Pâques et en Patagonie du sud et entre 10 et 15€ dans le reste du pays.
Dans les restaurants, il est de coutume de laisser un pourboire (una propina) équivalent à 10%. Lorsque le paiement se fait par CB, le serveur vous demandera d’ailleurs si vous souhaitez inclure directement ou non le pourboire.
Quant aux excursions, bien que non obligatoire le pourboire est fortement apprécié. Il est évident qu’il s’accorde avec la qualité de la prestation. Il est d’usage de prévoir pour l’ensemble de l’équipe locale, environ 30$US par personne et par semaine.
En été au Chili, il y a 4 heures de décalage. Lorsqu’il est 12h à Santiago, il est 18h à Paris.
En hiver au Chili, il y a 5 heures de décalage. Lorsqu’il est 12h à Santiago, il est 16h à Paris.
Il n’y a besoin ni d’adaptateur ni de transformateur puisque les prises chiliennes utilisent le même modèle et la même tension en 220/240v.
Il est important de rappeler qu’en tant que voyageur, il est de notre devoir de minimiser l’impact de notre court passage dans le pays dans lequel nous sommes reçus comme simple « invité ».
Aussi, nous nous permettons de vous rappeler quelques règles :
CULTURE
-Adoptez un comportement discret et courtois.
-Pas de tenue provocante ou ostentatoire.
-Respectez les cultures et traditions des personnes rencontrées. Rappelons que notre visite a pour but de découvrir, s’enrichir et partager. Nous ne sommes pas là pour porter des jugements.
-La vision du tourisme AUTOCHTONE VOYAGE est de proposer un voyage basé sur les relations humaines. Ayez donc l’esprit ouvert et soyez participatif.
-Essayez le plus possible d’instaurer un dialogue et des relations amicales avec la population. Pour cela vous pouvez apprendre quelques mots de la langue du pays, c’est toujours très apprécié.
-Nous avons l’habitude de vivre dans des pays ou rapidité, efficacité et productivité sont exigées. Les pays que vous êtes conviés à visiter ne vivent pas de manière aussi effrénée qu’en Europe. Soyez patients, polis et souriants.
-Demandez toujours la permission avant de photographier et n’insistez pas en cas de refus. Se faire mitrailler à longueur de journée peut ne pas être agréable.
-Respectueux de l’environnement, nous vous demandons de jeter vos déchets dans les endroits prévus à cet effet et lors des sorties en pleine nature, de les rapporter toujours avec vous.
NATURE
-Veillez à respecter les consignes des guides et gardiens des parcs lors des visites. Nombreux sont les sites naturels qui ont opté pour un balisage de sentiers de découverte. Ils ont été créés afin de protéger un écosystème sensible au passage massif de l’homme. Certains passages jugés dangereux pour les visiteurs sont ceints d’un périmètre de sécurité qu’il est fortement conseillé de respecter. Ne risquez pas votre vie ni celle de la nature qui vous entoure pour une simple photo !
-Abstenez-vous au maximum de piller les sites naturels de leurs pierres, coquillages, fleurs ; certaines espèces sont en voie de disparition et c’est tellement plus sympa de visiter un lieu avec tous ses éléments plutôt que vide et dénudé.
-N’écrivez pas, ne gravez pas dans les roches ou sur les arbres : c’est moche ! Ce serait dommageable pour les générations futures!
-Pour les plongeurs, le corail est en réel danger et sa régénération est extrêmement lente, soyez vigilants avec vos palmes.
-Pensez à parler à voix basse lors de vos immersions dans la nature afin de ne pas déranger ses habitants.
-Ne jamais nourrir les animaux ! Ce sont des animaux sauvages, les alimenter c’est leur faire perdre leurs techniques de chasseur et les rendre dépendants de l’homme. Les habitudes alimentaires des animaux sont sauvages, les chips et morceaux de sandwich/charcuterie peuvent provoquer des maladies.
Enfin, la dépendance les rend agressif et non méfiant de l’homme : perte des instincts sauvages. Ils deviennent des proies faciles pour les braconniers.
-Ne participez pas au commerce animal vivant ou mort (peaux, fourrure, carapace…). Vous contribueriez au tarissement de la biodiversité. De plus, ces pratiques sont sévèrement punies par la loi, en vertu des accords pour la protection des espèces.
DONS
-Les pays que vous êtes amenés à visiter possèdent généralement une économie et donc un niveau de vie largement inférieur au notre. Certaines personnes ne gagnent pas plus de 15$/mois.
Notre venue et donc notre argent peut attirer la convoitise et créer des situations poussant à l’aumône, se transformant en dépendance à long terme. Il peut être préférable de donner à des organisations, des autorités, des associations ou écoles plutôt qu’à des particuliers.
Dans la majorité des cas, les produits offerts sont revendus, alimentant toujours plus le marché noir.
-Evitez la distribution directe de médicaments aux populations. Rappelons que l’usage de ces produits pourrait être nocif sans consultation préalable d’un médecin.
Les hôpitaux et dispensaires opteront pour un usage plus adéquat.
N’est-il pas mieux de donner une canne à pêche et le savoir-faire à un pêcheur plutôt que le poisson directement ?
-Pour les dons aux particuliers, préférez les faire aux personnes avec qui vous auriez noué une relation privilégiée.
Il est important de rappeler que la Bolivie se situe dans l’hémisphère sud. Les saisons sont donc inversées à celles de l’hémisphère nord.
Il existe deux saisons. La saison des pluies s’étend partout sur le pays entre octobre et mars.
L’ALTIPLANO BOLIVIEN
La Paz - Titicaca – Oruro – Salar de Uyuni - Potosi
La région des hauts plateaux bénéficie d’un climat froid et sec. Le ciel est généralement dégagé et ensoleillé.
Cependant les mois d’octobre à mars correspondent à la saison des pluies.
Les régions limitrophes avec le Chili sont alors souvent menacées par les chutes de neige et les fermetures de passages frontières.
La saison la plus favorable se situe entre avril et octobre bien que les mois de juin, juillet et août soient aussi les plus froids.
Les amplitudes thermiques, infligées par l’altitude, provoquent de grandes variations de température entre les heures de grandes expositions solaires et le reste de la journée. Il faut donc prévoir des vêtements chauds pour le matin et le soir.
Les radiations solaires nocives, amplifiées par des ciels bleus et dégagés, de fortes températures et l’absence d’ombre sont à surveiller et à ne pas sous-estimer. Il est impératif de se munir d’un chapeau, de crème solaire et de lunettes de soleil (manches longues recommandées).
Chiffres basés à partir de la ville d’Uyuni
-Pour un séjour inférieur à 90 jours, il est demandé aux ressortissants de l’Union Européenne, un passeport valable 6 mois après la date retour.
Aucun visa n’est demandé pour les séjours inférieurs à 30 jours.
*Pour les autres nationalités, veuillez consulter auprès du consulat de Bolivie de votre pays.*
**Informations délivrée à titre indicatif et susceptibles d’être modifiées, merci de vérifier auprès des autorités concernées**
***Pensez également à vérifier les formalités d’entrées lors de vos escales aux Etats-Unis (passeport biométrique – ESTA).***
-Il est recommandé d’être à jour avec les vaccins DTCP. Sont conseillés également : les vaccins contre l’hépatite A et B et la fièvre typhoïde.
- Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire pour les séjours en dessous de 3200m d’altitude.
-Le Paludisme est présent dans les régions situées en-dessous de 2500m d’altitude et en zone rurale. Il convient donc d’appliquer des mesures de protection personnelles préventives : vêtements longs, produit anti-moustique, moustiquaire).
-Zika : La Bolivie est touchée par le virus.
Il est donc recommandé à tous de s’imposer personnellement les mesures habituelles de prévention contre les piqûres de moustique.
L’OMS conseille un report du voyage pour les femmes enceintes.
*Information délivrée à titre indicatif et susceptible de modification, merci de vérifier auprès de votre médecin traitant. Vous pouvez également vous renseigner auprès de l’Institut Pasteur.*
-Mal Aigu des montagnes (MAM)
Il est appelé Puna au Chili et en Argentine ou Soroche au Pérou et en Bolivie.
Le Mal Aigu des Montagnes (MAM) survient en général à partir de 3500m d’altitude, lors d’une montée trop rapide en altitude et est provoqué par un manque d’oxygène dans nos poumons.
Il est très fréquent de l’expérimenter, n’importe quel individu peut y être exposé et il est bénin dans la majorité des cas.
Ce mal survient avec la chute de la pression atmosphérique s’accompagnant d’une raréfaction de l’air progressive alors que l’on s’élève en altitude.
Ce syndrome se manifeste par des maux de tête, des nausées, l’essoufflement au repos, une fatigue anormale, des pertes d’équilibres, une irritabilité, une perte d’appétit… Ces symptômes sont récurrents chez la majorité des voyageurs expérimentant l’altitude.
Pris en considération et communiqués à votre guide pour agir dans les plus brefs délais, les maux s’atténuent généralement rapidement.
Cependant ça ne doit pas non plus être pris à la légère.
En cas d’aggravation des symptômes, vous devez immédiatement avertir un médecin, sans quoi vous pourriez vous exposez à des complications cérébrales ou pulmonaires potentiellement fatales :
Afin de prévenir le mal d’altitude, il est recommandé d’opter pour une acclimatation par étape. C’est pour cela que nos circuits prévoient une montée progressive dans les Andes.
Une fois sur place, nous vous conseillons de vous reposer et de ne pas faire d’efforts physiques importants (courir est à proscrire).
Evitez de trop manger ainsi qu’une nourriture trop grasse et salée, évitez les viandes rouges et l’alcool.
Veillez à boire beaucoup d’eau pour rester bien hydraté.
Lorsque les symptômes apparaissent, le retour à une altitude basse reste le traitement le plus efficace.
En cas de symptômes légers, la prise d’antalgiques courants (paracétamol et aspirine) peut suffire pour faire disparaitre les maux.
Ne pas s’auto-médicamenter.
Pensez à consulter votre médecin traitant avant le départ.
Les circuits en altitude sont déconseillés aux personnes souffrant de problèmes respiratoires.
La monnaie locale en Bolivie est le boliviano (BOB).
1€ (EUR) = 7,89 (BOB) – en mars 2016
Il est facile de changer vos euros et vos dollars dans les maisons de change ou les banques partout dans le pays (notamment le dollar).
Votre CB internationale vous sera utile pour effectuer des retraits. Rare sont les enseignes acceptant les paiements par carte.
La vie en Bolivie est bon marché. A titre d’exemple, un plat dans un restaurant vous coûtera entre 5 et 10€.
Le pourboire (la propina) n’est pas obligatoire mais bienvenue. Il est évident qu’il s’accorde avec la qualité de la prestation.
Il est d’usage de prévoir pour l’ensemble de l’équipe locale, environ 35$US par personne et par semaine.
D’avril à Septembre, soit l’hiver austral, il y a 6 heures de décalage. Lorsqu’il est 12h à La Paz, il est 18h à Paris.
D’octobre à mars, soit l’été austral, il y a 5 heures de décalage. Lorsqu’il est 12h à La Paz, il est 17h à Paris.
En Bolivie, deux types de prises sont utilisées : le modèle américain et ses deux fiches plates et le modèle avec fiches alignées rondes. Prévoyez d’emporter un adaptateur.